Judiciaire

  • Amazonie française, conférence-procès pour le fleuve Maroni

    Un procès simulé organisé par Wild Legal

    Sur le banc des accusés : l’Etat français, pour sa carence fautive dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Face à lui : l'association des femmes victimes du mercure, l'Organisation des Nations autochtones de Guyane,  Maiouri Nature Guyane, avec le soutien du collectif Or de Question.
    Les avocats : Megan Seube, Joséphine Labadie, Alice Miot-Bruneau et Alexandre Delsaux, la future génération d’avocats, prête à défendre les ONG amérindiennes et les écosystèmes amazoniens. 

  • Guyaweb : Montagne d'Or condamnée en référé

    Au cours du débat public très houleux qui s’est tenu à la mairie de Cayenne le mercredi 4 avril, la nouvelle secrétaire générale de Walwari, Line Létard, s’est dite «indignée» et a réglé ses comptes avec Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d’Or (CMO) au sujet de l’utilisation non autorisée d’une photo de son fils mineur Noa Létard.

    Lire la suite ici (édition abonnés)

    Pierre Paris Christian Claudon Montagne dor

    Photo Guyaweb

  • Justice : 4 associations attaquent en justice un décret permettant aux préfets de déroger aux normes environnementales

    4 logos recours décret

    Mercredi 27 mai - Aujourd’hui les Amis de la Terre France(*), Notre Affaire à Tous, Wild Legal et Maiouri Nature Guyane(*) déposent un recours devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation du décret du 8 avril 2020, qui généralise le droit des préfets à déroger à de nombreuses normes réglementaires, notamment en matière environnementale.

    (*) membre du Collectif Or de Question

    4 asso Visuel recours

    Ce décret, adopté en plein confinement, permet aux préfets de contourner les normes existantes pour prendre des décisions dans des domaines étendus, tels que l’aménagement du territoire, l’environnement et la construction, ainsi que l’octroi de subventions. 

  • L'Etat réaffirme son opposition au projet minier Montagne d’or en Guyane

    Nous réclamons des gages et non des paroles !

    Le gouvernement a réaffirmé son opposition au projet minier Montagne d’or en Guyane en déposant un recours contre le tribunal administratif qui lui avait ordonné de prolonger les concessions minières, ont annoncé trois ministres le 3 février dans un communiqué. Marine Calmet, porte-parole du collectif Or de question, reste malgré tout méfiante : «Nous réclamons que l'Etat nous donne des gages et non des paroles», affirme-t-elle. Elle réclame en outre un moratoire sur l'industrie minière.