Nous devons balayer d'un revers de main l'industrie minière en Guyane
Le 14 juillet 2020
Industrie minière en Guyane. Sébastien Lecornu souhaite « la regarder en face avec beaucoup de tranquillité, (…) d’exigences sur le terrain environnemental et en même temps ne pas balayer d’un revers de main le fait que c’est une source de développement pour la Guyane ».
Une opposition vive et sans relâche mise en avant par le Débat Public !
Alors que le débat public sur la Montagne d'Or a montré la vive opposition des Guyanais à ce projet écocide, alors qu'un sondage Ipsos commandé par le WWF France a confirmé ce refus pour 70% d'entre eux, alors que plus d'un demi-million de citoyens ont signé la pétiton “Non à la mine industrielle en Guyane”, il s'avère que le ministre des outremer préfère balayer d'un revers de main les revendications guyanaises sur la question des mines industrielles sur leur territoire.
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Nitrate d'ammonium en Guyane
Le 14 août 2020
Courriel adressé au Préfet de Guyane
Monsieur le Préfet,
Les événements dramatiques survenus récemment au Liban et consécutifs à des négligences coupables sur la gestion d’un stock de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth nous amènent à vous interpeller sur le danger potentiel d’un tel stockage en Guyane Française.
En effet, comme le stipulait textuellement le dossier du maître d’ouvrage (1) de la Montagne d’Or, le nitrate d’ammonium est l’explosif de référence de ce projet d’extraction minière industrielle auquel nous nous sommes opposés. On peut y lire : « La fragmentation des roches dures sera réalisée à l’aide de tirs de mine réguliers impliquant la mise en œuvre de produits explosifs à base de nitrate d’ammonium, …».
Montagne d'or : un projet contre nature ? Marine Calmet, au Festival des Pluies de Juillet
Retour sur le controversé projet Montagne d'Or avec Marine Calmet
Cyanure, pétrole, déforestation : voilà le cocktail nécessaire pour extraire l’or du sous-sol guyanais. D’où cette question : faut-il interdire l’exploitation aurifère en Guyane ?
C’est en tout cas l’avis de Marine Calmet, avocate et porte-parole du collectif or de question, une organisation qui lutte contre le projet Montagne d’or.
Interview réalisée en partenariat avec le festival éco-citoyen Les Pluies de Juillet, à Villedieu-Les-Poêles en Normandie.
30' pour comprendre Montagne d'Or
Au micro de Monsieur Green, sur Liberté FM, émission Sous la Canopée
Prolongation des concessions Montagne d'Or : à quoi joue l'État ?
Le 4 décembre 2020
Alors que le Tribunal Administratif de Cayenne examinait le 3 décembre deux requêtes de la compagnie minière Montagne d’Or, attaquant la décision de l’État d’avoir gardé le silence sur la demande de prolongation de deux de ses concessions minières, ce dernier a été aux abonnés absents.
Par cette politique de la chaise vide, l’Etat trahit ses engagements dans ce dossier tant décrié, alors que tout semblait limpide en mai 2019 pour les représentants du Gouvernement qui annonçaient, devant les médias et à l’Assemblée Nationale, que « le projet de Montagne d’Or ne se fera pas, le projet est incompatible avec les exigences de protection de l’environnement, de préservation de la biodiversité, de lutte contre le changement climatique, qui sont défendues par ce gouvernement et exigées par les Français ».
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Prolongation du projet Montagne d’Or : «Le gouvernement a totalement délaissé ce procès»
Le 24 décembre, le tribunal administratif de Guyane oblige l’État à prolonger «dans un délai de six mois» les concessions controversées de la Montagne d’Or. Une décision qui rend caduque la promesse faite par Emmanuel Macron d’abandonner le projet jugé comme une menace écologique. Invitée à témoigner pour RT France, Marine Calmet, porte-parole du collectif Or de Question, pointe la faillite de l’Etat et enjoint l’Etat à faire appel de cette décision.
Max Bird : L’or, c’est l’espérance de la Guyane ?
Idée reçue n°55
Max Bird pousse un DEUXIEME coup de gueule contre le projet minier d'or en Guyane appelé "Espérance", qui est quasi identique à celui de 2018 "Montagne d'or" contre lequel il s'était déjà engagé et qui a été annulé par le Gouvernement ... enfin pas tout à fait !!!
Conférence-Action : Quel droit pour le vivant ?
Avec Marine Calmet, porte-parole de Or de Question et présidente de Wild Legal
L'Etat réaffirme son opposition au projet minier Montagne d’or en Guyane
Nous réclamons des gages et non des paroles !
Le gouvernement a réaffirmé son opposition au projet minier Montagne d’or en Guyane en déposant un recours contre le tribunal administratif qui lui avait ordonné de prolonger les concessions minières, ont annoncé trois ministres le 3 février dans un communiqué. Marine Calmet, porte-parole du collectif Or de question, reste malgré tout méfiante : «Nous réclamons que l'Etat nous donne des gages et non des paroles», affirme-t-elle. Elle réclame en outre un moratoire sur l'industrie minière.
Convention citoyenne pour le climat : adoption d'un moratoire sur l’industrielle minière en Guyane
Le 20 juin 2020
Alors que les membres de la Convention citoyenne pour le climat viennent de voter à 94,4% en faveur de l’adoption d’un moratoire sur l’exploitation industrielle minière en Guyane, le collectif Or de question se réjouit de cette décision qui représente un formidable soutien à notre lutte contre les mines d’or industrielles en Guyane.
La proposition “Protection des écosystèmes et de la biodiversité”, est le reflet d’un long combat pour alerter sur les impacts de l’activité minière aurifère sur la biodiversité et le climat. Le collectif Or de question tient à rappeler que la mine d’or industrielle est un secteur absolument incompatible avec les engagements climatiques de la France et les limites planétaires.
5.8M€ accordés à l'une des industries la plus polluante au monde !
Le 22 mai 2020
Aujourd'hui encore, ce 22 mai, journée mondiale de la biodiversité, nous dénonçons le double discours de ce gouvernement qui affiche une préoccupation de façade pour la biodiversité mais continue dans une logique destructrice aveugle en participant à l'implantation de l'industrie minière en Amazonie.
Comme l'affirme le Président de la République parce que c'est un fait scientifiquement établi, " Protéger les écosystèmes permet de prévenir l'apparition d'épidémies comme celle du COVID-19." Cependant, ce joyau de forêts primaires abritant une vie sauvage extraordinaire, qu'est l'Amazonie en Guyane, continue de se faire dévorer par l'industrie minière sous couvert du gouvernement.
Avant-hier, ce sont 5,8 Millions d'euros de crédit d'impôts qui ont été accordés à Auplata Mining Group au titre de son investissement en outre-mer entraînant la destruction d'un milieu inestimable. L'argent continue d'être distribué aux pollueurs et destructeurs des écosystèmes, cela ne peut plus durer !
En ce jour symbolique, nous réclamons à nouveau l'interdiction de l'utilisation du cyanure et un moratoire sur l'industrie minière à effet immédiat, car quoi qu'elle fasse, le diagnostic est posé: cette industrie ne sera jamais "compatible avec une ambition écologique et en matière de biodiversité".
En savoir plus :
Article Reporterre "En Guyane, les groupes miniers préparent « la grande braderie » du territoire"
Article Guyaweb (abonné) "La préfecture autorise l'usine de cyanuration d'Auplata à fonctionner"
Article Guyaweb (abonné) "Auplata : chronique d'une mue annoncée"
Article Guyaweb (abonné) "Prise de contrôle d'Auplata par Brexia International"
L'Hymne de la Guyane
Collectif Les Brigades du Tig'
Chanson confinée, d'ici et d'ailleurs, une déclaration d'amour à la Guyane.
Un projet XXL de mine d'or en Guyane inquiète les associations
Le projet de mine industrielle Espérance
Emmanuel Macron avait enterré le projet «Montagne d'Or» en Guyane. Mais voici un nouveau projet du même genre qui agite l'Amazonie française.
Justice : 4 associations attaquent en justice un décret permettant aux préfets de déroger aux normes environnementales
Mercredi 27 mai - Aujourd’hui les Amis de la Terre France (*), Notre Affaire à Tous, Wild Legal et Maiouri Nature Guyane (*) déposent un recours devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation du décret du 8 avril 2020, qui généralise le droit des préfets à déroger à de nombreuses normes réglementaires, notamment en matière environnementale.
(*) membre du Collectif Or de Question
Ce décret, adopté en plein confinement, permet aux préfets de contourner les normes existantes pour prendre des décisions dans des domaines étendus, tels que l’aménagement du territoire, l’environnement et la construction, ainsi que l’octroi de subventions.
[Tribune] Guyane : Monsieur Macron, la République a mauvaise mine
En plein confinement, le nouveau projet de méga-mine à ciel ouvert de la compagnie Espérance a reçu le feu vert de la commission des mines alors que ses dirigeants sont poursuivis par le parquet de Cayenne pour pollution environnementale.
Tribune. En pleine pandémie, la commission départementale des mines s’est réunie mercredi 29 avril par visioconférence et a délivré un avis favorable au projet de mine à ciel ouvert de la Compagnie minière Espérance (CME). Le collectif Or de question et ses soutiens, signataires de cette tribune, demandent l’arrêt immédiat de ce projet ainsi qu’un moratoire sur l’exploitation minière industrielle en Guyane.
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Signataires de notre tribune : M. Macron, la République a mauvaise mine
Liste complète des signataires de la tribune parue dans Libération
Les organisations locales Maiouri Nature Guyane, Trop Violans et Guyane Ecologie, les organisations nationales Ligue des droits de l’homme, Amis de la Terre France, Fondation Danielle Mitterrand et Yannick Jadot, député européen Europe-Ecologie-les Verts, Delphine Batho, présidente de Génération écologie, Fabien Gay, sénateur de Seine-Saint-Denis, Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire France insoumise et députée du Val-de-Marne, Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne, Valérie Cabanes, juriste internationaliste, Malcom Ferdinand, chercheur et auteur d’Une écologie décoloniale des personnalités de la société civile, Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, cofondateur de Greenpeace, Fabrice Nicolino, président de Nous voulons des coquelicots, Lamya Essemlali, cofondatrice de Rewild, présidente de Sea Shepherd France, Alexis Tiouka, juriste droits humains et droits des peuples autochtones, Mawalum Amandine Galima, porte-parole de l’organisation Jeunesse autochtone de Guyane, Bernard Lavilliers, chanteur, Pierre Richard, acteur et réalisateur, …
Les organisations :
Association Citoyens Pour le Climat Guyane
ICRA International
Rouez Environnement
Association Gratte Papiers
Stopmines23
Wild Legal
CSIA-Nitassinan (Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques)
Stop Pétrole Offshore Guyane
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